Court-circuiter la chaine alimentaire traditionnelle et changer d'agriculture est un projet politique
En dehors des Jardins de Cocagne et des AMAP, d'autres structures oeuvrent aussi à la mise en place de circuits courts de vente directe des producteurs (produits frais) ou fabriquants (épicerie) aux consommateurs : de plus en plus de groupement d'achats se créent localement à l'initiative d'une poignée de familles, et certains de ces groupements commencent à s'organiser en réseau, comme par exemple Katao.
Toutes ces démarches ont en commun de remettre en cause l'ensemble de la chaîne alimentaire traditionnelle en orientant les modes de production, de distribution et de consommation vers de nouvelles pratiques, plus justes :
- tant sur le plan environnemental (préservation de la bio-diversité, lutte contre le réchauffement climatique, réduction de la consommation pétrolière liée aux transports, aux pesticides et à la mécanisation agricole à outrance),
- que sur le plan social (santé, mécanismes de solidarité, liens communautaires)
- et sur le plan économique (équité du "prix juste" pour toutes les parties).
Les circuits-courts de production-distribution-consommation véhiculent un nouveau projet de société, comme en témoignent l'engouement croissant suscité par deux démarches qui accordent un rôle moteur à la mise en place de circuits courts : - le mouvement des Locavores (définition Wikipedia http://bit.ly/adoJyu , voir aussi le récent ouvrage de Anne-Sophie Novel (bit.ly/dsytn1) et son site Locavorespirit (http://bit.ly/98cG1Q+),
- et le mouvement des Villes en Transition, initié en Angleterre par Rob Hopkins, mais en train de traverser la Manche (groupe de discussion Objectif Résilience) diverses initiatives étant en train d'éclore en France, notre association faisant partie des acteurs qui en soutiennent l'émergence sur Paris.
Aussi, compte tenu du contexte social actuel, le moment n'a jamais été meilleur pour débattre de ce projet de société...Read MORE HERE
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